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La Livreuse du Boucher

La Livreuse du Boucher

Mise en scène : Florent Barret-Boisbertrand

Texte et jeu : Jérémy Buclon

 

 

 

 

 

Il est 18h. Amélia, une figure sans âge aux allures de diva se réveille dans sa chambre. La veille, elle a ingurgité des cachets pour oublier son public qui la hue chaque soir sur les scènes d’opéra. C’est une longue mise au point bouffonne qui commence.

 

Elle parle. Visite les ombres de ses fantasmes enterrés. Vibre une nouvelle fois à travers ces doutes refoulés. Joue les équilibristes avec son double sanguinaire qu’elle incarne tous les soirs devant un public indifférent.

 

En secret, elle rêve de se consumer une dernière fois, atteindre une grâce ultime pour sombrer ensuite dans la tranquillité de l’indifférence.

 

S’il en est encore temps.

 

La presse en parle

Une chanteuse lyrique se réveille stone dans sa chambre d’hôtel. Elle est attendue pour chanter une nouvelle fois dans un opéra (La Livreuse du boucher) qui se fait copieusement huer. Mais avant, elle a quelques trucs à dire… Dans la tradition des grands comédiens sachant porter des talons (comme Michel Fau par exemple), le comédien Jérémy Buclon croque une femme extravagante et touchante (malgré elle) via un texte qu’il a écrit lui-même. En découle un seul-en-scène barré, dense et joyeusement désuet.

Aurélien Martinez, Petit Bulletin, avril 2015

 

Jérémy Buclon nous présente une femme fatiguée de s'imposer dans ces interactions humaines qui fragilisent sa quête du genre. Par-là, il cherche à comprendre et à extérioriser cet effroi sexuel dans le rapport entre les êtres, il dissèque l'incompréhension, les conventions et le malaise, il met en relief le développement d'une paranoïa face aux images prédéfinies qu'on nous renvoie et expose le voyeurisme ambigu fruit et graine du mal-être de cette actrice. C'est un personnage intime et authentique, dont les mots personnels sont pétris d'une réalité troublante, jusqu'à dissoudre la frontière entre fiction et autobiographie (…).

Thibault Copin – Théâtr ‘ in ‘ Grenoble, 2 juillet 2016

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